mardi 28 février 2017

Vos SEMIS chez vous en février...



Le mois de février est presque arrivé à son terme. Il est temps d'attaquer les semis en intérieur. Je choisis cette période afin que le moment où les semis germent coïncide avec le moment où la serre en extérieur est assez chaude pour les recevoir. Si je les faisais trop tôt je n'aurais pas assez de place chez moi et la serre du jardin serait encore trop froide, surtout la nuit.

Voici 7 astuces qui vous permettront de gagner de la place, du temps et même un peu d'argent en recyclant votre matériel.



ASTUCE N°1 : 
Fabriquez une mini-serre d'intérieur




Il vous suffit de recouvrir une armoire d'une bâche, ou d'imperméabiliser un placard et d'y loger des néons munis d'un minuteur et d'un petit chauffage d'appoint.
Pour ma part j'avais à ma disposition une servante en métal. J'ai donc vissé des néons sous chaque étagère et j'ai fabriqué un toit (avec des rails à placo) pour soutenir la bâche. J'ai également fixé des néons sous chaque rail du toit. L'opération ne m'a pas pris plus d'une demie journée.




ASTUCE N°2 : 
Utilisez des cagettes en guise de jardinières




Tapissez le fond et les bords de la cagette avec un rectangle de bâche plastique (de préférence une chute). Ensuite, versez un centimètre de terreau bio au fond, remplissez de terre et finissez par une couche d'un demi centimètre de terreau avant de tasser.


ASTUCE N°3 : 
Utiliser des gamates en plastique en guise de jardinières

Elles sont très résistantes, empilables et réutilisables pour le jardin tout au long de la saison. Il y a 2 méthodes pour y loger un semi :
- Tapissez le fond avec un bon centimètre de billes d'argile, versez de l'eau et posez dessus une douzaine de godets en plastique. Avec cette méthode l'arrosage est facile mais il y a une perte de place et les godets ont tendance à se fendre avec les manipulations.
- Comme pour les cagettes, tapissez le fond et les bords de la gamate avec un rectangle de bâche plastique (de préférence une chute). Avant de transplanter dans le jardin ou dans des pots, la bâche plastique servira à extirper la brique de terre et à la briser sans casser les racines ; voire à la glisser telle qu'elle sur une planche de culture directement dans votre jardin.
Ensuite, versez un centimètre de terreau bio au fond de la jardinière, remplissez de terre et finissez par un demi centimètre de terreau avant de tasser.

J'utilise les Gamates quand j'ai besoin de repiquer les plantules jeunes et les cagettes hautes lorsque je sais que les plants resteront dans la jardinière au moins deux mois comme pour les tomates ou les aubergines.


ASTUCE N°4 : 
Semer le plus serré possible




Tassez bien la surface de la terre, et avec l'index appuyez de façon à créer des petits puits d'un centimètre de diamètre et de profondeur. Opérez de la sorte tous les 3 centimètres en quinconce. Cela permet de loger une cinquantaine de graines. Si il s'agit de salade par exemple, doublez le nombre de puits.


Saupoudrez un peu de terreau sur les puits et tassez légèrement toute la surface avec la paume de la main.


ASTUCE N°5 : 
Arrosez avec un voile



Couvrez la surface avec un tissu à larges mailles. Un morceau de toile de jute ou un vieux pull en laine feront parfaitement l'affaire. Arrosez avec un demi litre d'eau tiède. Sans cette astuce les graines risqueraient d'être délogées et l'arrosage serait laborieux et non uniforme.


ASTUCE N°6 : 
le chauffage



Placez vos jardinières dans votre mini-serre avec un thermomètre à l'étage supérieur. Comme il fera légèrement plus chaud en haut, placez les plantes exotiques (tomates, aubergines, kiwano, baselle) en haut. Introduisez un petit chauffage d'appoint muni d'un thermostat dans la serre. Attention à ne pas diriger l'air chaud directement vers les plantes sous peine de les brûler. Maintenez une température entre 25°c et 30°c la journée et 15°c minimum la nuit. Pour obtenir cette température nocturne constante, sans avoir le bruit d'une soufflerie, vous pouvez plonger une résistance chauffante d'aquarium dans un bac plat hermétique en plastique, posé à même le sol sous l'étagère inférieure (cf image ci-dessous). Il faut toutefois un gros volume d'eau pour que le réchauffement soit significatif (environ 40 l). Dans l'eau posez la résistance sur un carreau de céramique pour ne pas faire fondre le récipient et positionnez le thermostat au maximum pour une eau à 32°c. Afin d'économiser de l'énergie vous pouvez couvrir l'ensemble de la serre avec une couverture.




ASTUCE N°7 : 
l'arrosage
Pulverisez de l'eau tiède sur la terre dans les jardinières si vous notez un dessèchement... Jusqu'au moment magique de la levée !



Après la germination, faites un puit avec un gros feutre au milieu de la jardinière, et glissez-y un entonnoir pour arroser directement le fond du bac sans heurter les fragiles germes naissants.



Autres conseils vraiment importants :
• si vous utilisez de la terre du jardin, attention aux mini limaces qui sommeillent dedans ! Elles peuvent décapiter tous vos semis. L'ajout d'un centimètre de terreau bien tassé semble les bloquer.
• la gestion de la température est primordiale. Ce que je préconise est le minimum c'est-à-dire : 15°c la nuit et 25°c le jour pour une germination en 6 jours. Il faut toutefois savoir qu'une température constante entre 25°c et 30°c fera tout germer en 4/5 jours, et que si vous chauffez entre 15 et 20°c la germination va tarder, voire moisir ou carrément se flétrir pour les semis les plus exotiques comme les aubergines, les kiwanos, les baselles, etc.
• ne jamais utiliser d'eau froide pour arroser. Une eau tiède à 25/30°c le matin activera vos semis plus vite.
• vous pouvez utiliser tout types de récipients recyclés en guise de jardinières.
• pour les semences de laitue, roquette ou basilic vous pouvez semer dans des sillons et espacer chaque graine de 5 mm.
• vous pouvez mettre vos jardinières devant une fenêtre plein sud mais si la température n'est pas suffisante, couvrez avec une bâche transparente ou rapprocher les jardinières du poêle ou du radiateur.


Bons semis ! 😃





Rédaction, photographies et illustrations © Marc Dubois

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samedi 11 février 2017

Un Jardin Naturel, c'est quoi ?









Le Jardinage Naturel désigne la partie de la stratégie environnementale qui va décider dans le potager des types d'installations, des choix de cultures, des associations, de l'élevage d'auxiliaires, de l'entretien, de la planification de la production, des bons gestes et des actions optimales ; en somme un jardinage respectueux et harmonieux, qui met l'accent sur l'autonomie et l'optimisation des ressources.

Le Jardin Naturel empreinte tous ses principes à la permaculture, dans un contexte plus restreint et plus concret : celui du jardin. Ce mode de réflexion nous invite avant toute action à observer la nature, à questionner nos actions et à expérimenter afin de remédier à des problématiques simples : 
- diminuer le temps de travail, 
- dompter les éléments, 
- gérer l'eau et les énergies comme le vent et la lumière, 
- enrichir et pérenniser un jardin, 
- harmoniser la vie du jardin pour éviter l'émergence de maladies ou de ravageurs, etc. 

Le Jardin Naturel se réalise principalement au moyen de buttes autofertiles, de paillage vivant ou de mulch, de non-labour, d'aménagements des espaces (mares, baissières, haies, etc.), d'association de plantes compagnes, d'élevage d'auxiliaires (vers de terre, carabe, mante religieuse, hérisson, etc.). 


Le Jardin Naturel est né d'un constat simple : "la Nature fait très bien les choses d'elle-même". Alors aidons-là et prenons conscience que dans notre jardin tous les petits acteurs font partie de notre famille, et qu'au même titre que les plantes il faut les préserver. Un jardin n'est pas un chant de bataille ni un désert à nu où le sol est battu par le vent et le soleil, sans herbe ni insecte ; c'est une ville luxuriante et débordante de vie qui peut travailler pour vous et avec vous à condition de lui indiquer le bon chemin...


Petite astuce : il faut toujours imaginer ce que deviendrait votre jardin si vous le laissiez plusieurs années à l'abandon. Cela vous apprendra vraiment quels sont les gestes utiles et les grandes lignes de "gouvernance" qu'il faut entreprendre. On a tous tendance à trop vouloir en faire alors... Lâchons prise ! 😉








Rédaction, photographies et illustrations © Marc Dubois

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Recettes de préparations artisanales...

Voici quelques recettes qui vous permettront de conserver vos aromates et légumes du jardin :





LE SIROP DE MENTHE
Cueillir 1,5 kg de menthe poivrée en juin après une semaine de grosse chaleur.
Rincer et laisser infuser 1h dans 5l d'eau bouillante sans chauffer et avec le couvercle.
Retirer la menthe, filtrer l'infusion.
Remettre sur le feu dans une casserole de 10 litres et ajouter 6 kg de sucre de canne en remuant jusqu'à ébullition.
Mettre en bouteilles et laisser refroidir allongé de manière à bien stériliser l'intérieur du goulot.
Vous obtiendrez 17 bouteilles d'un demi litre soit 8,5 litres. Ce sirop se conserve 12 mois au frais (< 15°c).





LE PESTO DE BASILIC
Rincer les plants sur pied au jet et attendre qu'ils soient secs.
Il ne faut surtout pas d'eau dans le pesto.
Cueillir 1 kg de feuilles de basilic. Attention de préserver les plants au dessous de 20 cm pour favoriser la reprise. Bien arroser au goutte à goutte au moment de la cueillette pour limiter le stress de la plante.
Verser 1,5 litre d'huile d'olive dans un saladier.
Hacher finement le basilic au ciseaux et l'ajouter progressivement à l'huile en le mixant à l'aide d'un mixer plongeur.
Ajouter 100 g de purée d'ail.
Ajouter 60 g de sel marin.
Ajouter 30 g de miel.
Ajouter 2 g de poivre moulu.
Ajouter 200 g de poudre d'amande à intégrer progressivement au mixer plongeur.
Mettre en pots. Laisser reposer 12h pour stabiliser le goût puis placer les pots au congélateur. Vous remarquerez que le goût du sel est plus présent au début puis s'atténue.
Vous obtiendrez environ 15 pots de 250 ml.
Ce pesto se conserve 12 mois au congélateur et 10 jours seulement au frigo une fois décongelé.




--------En cours de rédaction-------

LA GELÉE DE FRAISES
LA GELÉE D'AIL
LE CURRY DE COCO (à base de carottes)
LA CRÈME FORESTIÈRE (à base de topinambours)
LE CAVIAR D'ORTIE
LE CAVIAR D'AUBERGINE
LE GASPACIO DE COURGETTE
LE PISTOU DE CORIANDRE
BROWNIE VEGETALIEN
FLAN VEGETALIEN














Il existe des centaines d'autres façons d'utiliser votre production et de conserver vos aliments :

- La préparation de sirops : menthe, citron...
- La préparation de confitures : fraises, framboises...
- La cueillette de plantes fraiches pour les salades : aromates, légumes...
- La cueillette de petits fruits pour vos tartes, sorbets et salades de fruits au sirop : fraises, raisins, framboises...
- La cueillette de fleurs comestibles pour décorer vos assiettes top chef : capucines, violas, bourrache...
- La préparation de conserves stérilisées : coulis de tomate, caviar d'aubergine, compotes, confitures, soupes...
- La préparation de conserves lacto-fermentèes : borch, cornichons, carottes râpées à vinaigre, oeufs marinés, citrons marinés...
- La préparation de condiments : pesto de basilic, pesto de roquette, curry de coco...
- La récolte de miel. Une ruche produit entre 20 et 40 kilos de miel par an grâce aux plantes mielifères comme la mélisse, la bourrache, la facélie...
- La confection de délicieuses recettes avec les oeufs frais du jardin : oeufs à la coque, pâtisseries, omelettes à la ciboulette...
- La congélation de vos légumes, aromates et fruits : haricots, framboises, basilic...
- La préparation de soins pour le corps : application d'aloe Véra, pensement de menthe poivrée, hydrolat...
- La confection de bouquets : lavande, souci, cosmos...
- Le séchage et la consommation de son propre tabac.
















Rédaction, photographies et illustrations © Marc Dubois

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vendredi 10 février 2017

Pages "BUTTE AUTOFERTILE" et "LIENS" disponibles

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Les autres rubriques sont en cours de rédaction.